9 janvier 1915,
à Saint-Amarin.
Cher père, chère mère,
Je m’excuse, je n’ai pas eu le temps de vous écrire plus tôt…
Aujourd’hui fut une journée
bien éprouvante. Nous avons attaqué les « Boches » , qui n’ont pas
tenu très longtemps !
J’ai combattu au corps à corps
avec quelqu’un qui m’a beaucoup résisté mais j’ai réussi à le faire tomber
définitivement. Un de moins !
Je n’ai rien de grave, mais
Charly a été envoyé à l’infirmerie : heureusement, il est hors de danger à
présent, n’ayez crainte !
Hier soir, nous avons été
victime d’un bombardement. Fort heureusement, personne n’a été blessé. Ils ne
savent pas viser, ces Allemands !
Ils ont failli nous avoir avec
leur gaz de combat ! Mais notre sergent les a remarqués rapidement et à
temps, comme toujours !
Deux nouveaux soldats sont
arrivés dans le régiment et j’en suis heureux : la monotonie s’installait
dans les tranchées. Les soirées sont longues et nous n’avons aucune
distraction.
Comment allez-vous à la maison ?
Je ne reçois plus de lettres de Camille… Pourquoi ? Vous me manquez
beaucoup, j’espère pouvoir vous voir bientôt…
Je me suis fait quelques amis
et je surveille toujours autant mon petit frère adoré !
La nuit dernière, notre
sergent nous a dit que la guerre serait bientôt finie et que nous ne tarderons
pas à rentrer chez nous. Il serait temps !
Lors des assauts, mon cœur cognait
brutalement dans ma poitrine. Les obus éclataient de partout, j’avais
terriblement peur … ! Je rampais pour atteindre les lignes ennemies et
poignarder ces maudits « Boches » dès que je le pouvais !
L’état des tranchées est
épouvantable ! La boue, les cafards, les mites et les poux grouillent
partout ! Nos cheveux, nos couchettes et nos vêtements en sont infestés !
Nous ne dormons pas beaucoup, le sol est froid et très peu confortable !
Cependant, nous poussons de
temps en temps la chansonnette après le dîner. Les camarades sont agréables et
cela nous fait du bien de penser à autre chose pendant nos rares moments de
repos.
Charly et moi vous remercions
pour le colis que vous nous avez envoyé. Nous avions vraiment besoin de ces
écharpes et de ces gants ! Ici, il fait un froid de canard ... ! De
plus, le saucisson était succulent ! Ici, la nourriture est désastreuse…
Mais gardez espoir ! Nous vous reviendrons très bientôt, victorieux !
Nous vous embrassons très fort. Soyez fiers de vos fils.
Jean et Charly
Commentaires
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Présence de points d'exclamation trop marquée, phrases courtes. Ressemble étrangement au roman "Soldat Peaceful".
Rédaction en cours de Français : Rediger une lettre d'un soldat de 14-18 à ses parents
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