N.B : La première et la deuxième phrase de cette rédaction ont été écites par Zola. On devait obligatoirement commencer notre devoir par ces phrases.
E. Zola
Note : 16/20
Naturellement, à mesure que la paresse et la misère entraient, la malpropreté entrait aussi. On n'aurait pas reconnu cette belle boutique bleue, couleur du ciel.
Sa devanture n'était plus du tout de sa couleur d'antan ; elle était à présent noire comme du charbon. Les murs étaient craquelés sous tous les angles. L'enseigne ne tenait au mur que par un seul et unique clou rouillé. Si l'ont s'approchait et que l'on regardait travers la vitrine sale, on pouvait y voir par ci, par là des fils de laiton pendre et s'entremêler.
Au fond de la vitrine, une grande araignée noire y filait sa toile. A côté d'elle était posé un petit bol contenant quelques savons de Marseille usagés.
L'intérieur de la boutique semblait vieux et sale... Le parquet grinçait à chaque pas, comme les marches d'un ancien escalier, les murs était recouverts de toiles d'araignées, suspendues à des restes de linges d'anciens clients... On pouvait voir ici et là des cadavres de bouteilles de vin vide ou de vieux chiffons en lambeau... La vieille mécanique en fonde ne trône plus au fond de la boutique, car elle avait été détruite par une surcharge de coke...
Enfin, à l'entrée de la boutique, la vieille porte en chêne ne cessait de s'ouvrir et de se fermer, comme si elle souhaitait faire continuer de vivre la pauvre petite boutique de Gervaise, à jamais...
Commentaires
J'aime beaucoup cette rédaction. C'est très bien décrit avec des adjectifs et adverbes là où il en faut. Les mots de vocabulaire sont bien trouvés même si je pense que, pour une suite d'un texte de Zola, tu aurais dû plus rechercher tes mots et employer un vocabulaire légèrement plus soutenu, bien que c'est déjà pas mal du tout.
Haha, j'ai aussi eu un 16. Tope - là